La philosophie neheriste

Le courant philosophique neheriste de l'Eglise de la Lumière a évolué au fil du temps mais se veut aujourd'hui fondamentalement un courant activiste, universaliste, libéral et progressiste.

L'universalisme et la non-discrimination

En combattant au coté des elfes de la nuit et des orcs durant la troisième guerre, l'Evêque Neheri a acquis la conviction que l'Eglise de la Lumière ne pouvait rester un fait uniquement humain. Que pour affronter les démons et les non-morts, l'Eglise devait grandir, s'élargir et recruter de manière active des non-humains. A partir de cette conviction, les neheristes ont progressivement développé une philosophie universaliste de la Lumière. De fait, la Lumière connectant les vivants entre eux, ne faisant pas de distinction et étant universelle, son église devrait l'être également. Elle devait pouvoir accueillir en son sein tous les peuples vivants d'Azeroth y compris de la Horde. L'affrontement de la Lumière contre les ténèbres était l'affrontement des vivants contre les démons et les non-morts, pas des humains seuls et des quelques races de l'alliance ouverte à la Lumière. L'universalité de la philosophie Neheriste se retrouve dans une certaine mesure dans la vision universelle de la croisade d'Argent qui, sous la bannière de la Lumière, recruta dans tous les peuples d'Azeroth.

L'activisme contre la passivité

Les neheristes croient en l'activisme de l'Eglise de Lumière. Neheri était un jeune combattant qui militairement considérait que l'Eglise devait attaquer ses ennemis de manière proactive plutôt que d'attendre qu'ils ne frappent. Les neheristes ont gardé cette philosophie. L'Eglise ne peut grandir, s'élargir et l'emporter que par l'action. Il faut convertir le plus de vivants possible à la Lumière pour lutter contre les ténèbres, et agir pour cela. La passivité est une faute. Il faut aller au devant de ses ennemis. Il faut sans cesse lancer des projets et s'engager. Il ne faut pas craindre l'affrontement. La promotion la Lumière passe par des actes concrets et visibles. Les neheristes privilégient ainsi clairement l'action à la réflexion et à l'érudition.

Le libéralisme ou la liberté d'action

Neheri était le plus jeune des Evêques qui préoccupait peu de sa propre attitude et de celle des autres. Il estimait que les prêtres devaient avoir une certaine marge de manœuvre et être libre de faire comme ils l'entendaient pour pouvoir défendre la Lumière et protéger les peuples d'Azeroth. Cette liberté est au coeur de la philosophie Neheriste. Ce libéralisme fait que les neheristes peuvent parfois avoir quelques difficultés avec les interdits, les structures et la hiérarchie de l'Eglise. Ainsi, c'est généralement par choix qu'ils respectent leur hiérarchie et les règles. Ils sont souvent difficilement contrôlables et peuvent parfois n'en faire qu'à leur tête. Cela explique aussi pourquoi les neheristes peuvent avoir aussi du mal à s'organiser et lutter ensemble dans le même sens. Le libéralisme des neheristes se retrouvent également dans leur moeurs. S'ils s'attachent à respecter les trois vertus, ils s'interdisent peu de choses en dehors.


Le progressisme contre le conservatisme

Neheri pensait que l'Eglise devait évoluer et changer. En cela, il était fondamentalement progressiste. La philosophie Neheriste regarde peu en arrière mais devant. Elle évolue et change en fonction des événements. Elle s'oppose intrinsèquement au conservatisme et aux interdits. La philosophie initiale de Neheri a ainsi évoluée avec le temps. Les différents événements, les découvertes de nouveaux peuples tels les pandarens, influencent la philosophie Neheriste qui est sans cesse en mouvement. La nouveauté est toujours abordée de manière positive et avec ouverture d'esprit.